Pensées poétiques célèbres et pensées personnelles des Poètes de l'Auberge
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Pensées poétiques célèbres et pensées personnelles des Poètes de l'Auberge
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Re: Pensées poétiques célèbres et pensées personnelles des Poètes de l'Auberge
Le Coeur de Rimbaud
À la surface de mon iceberg intérieur, je peux larguer les amarres de ton âme ;
Je veux chavirer cette frêle embarcation, ce tendre papillon de mai.
Je suis ton eau, tu es le sel de l’océan, de cette vague qui te submerge en cette lame ;
Ne te retourne pas, j’ai pris ton cœur pour cible, de ton amour n’avoue jamais.
Je dévore ton poème et tes yeux d’azur, infusés d’astres et lactescents ;
Petit enfant, jouant innocemment à l’adulte que jamais tu ne fus, espiègle Arthur.
Rupture de l’écriture, étourdissement de la syntaxe, fracas de ta psyché d’adolescent ;
Me souvenir un seul instant, de nos noyades, délires et fractures de ta littérature.
Ivre de voyages infinis sur ton bateau à la dérive, m’étourdir au soleil des amants ;
Je suis la mer et la passagère de tous tes rêves les plus inavouables.
M’alanguir à ta proue et ta nasse, boire la tasse, mourir et ressusciter en notre testament ;
Tendre coquille de navigations, affable comme ton corps en perdition manipulable.
Je réduis la voilure de ton esprit, je fais descendre tous les équipages.
À la péninsule de ton horizon, bénir tendrement la tempête de notre été.
A présent que nos lyres sont harmonieusement accordées à nos amours du libertinage ;
Voguons vers notre saison en enfer, nous sommes les sentinelles de l’éternité.
Cyril Rovery
À la surface de mon iceberg intérieur, je peux larguer les amarres de ton âme ;
Je veux chavirer cette frêle embarcation, ce tendre papillon de mai.
Je suis ton eau, tu es le sel de l’océan, de cette vague qui te submerge en cette lame ;
Ne te retourne pas, j’ai pris ton cœur pour cible, de ton amour n’avoue jamais.
Je dévore ton poème et tes yeux d’azur, infusés d’astres et lactescents ;
Petit enfant, jouant innocemment à l’adulte que jamais tu ne fus, espiègle Arthur.
Rupture de l’écriture, étourdissement de la syntaxe, fracas de ta psyché d’adolescent ;
Me souvenir un seul instant, de nos noyades, délires et fractures de ta littérature.
Ivre de voyages infinis sur ton bateau à la dérive, m’étourdir au soleil des amants ;
Je suis la mer et la passagère de tous tes rêves les plus inavouables.
M’alanguir à ta proue et ta nasse, boire la tasse, mourir et ressusciter en notre testament ;
Tendre coquille de navigations, affable comme ton corps en perdition manipulable.
Je réduis la voilure de ton esprit, je fais descendre tous les équipages.
À la péninsule de ton horizon, bénir tendrement la tempête de notre été.
A présent que nos lyres sont harmonieusement accordées à nos amours du libertinage ;
Voguons vers notre saison en enfer, nous sommes les sentinelles de l’éternité.
Cyril Rovery
Avec l'accord de Cyril, de publier son hommage à Rimbaud à l'Auberge, Merci Talentueux Artiste
Re: Pensées poétiques célèbres et pensées personnelles des Poètes de l'Auberge
L’instant d’amour
Sur l’écume des plages de la Rochelle, à la lisière de ta forêt, je reviendrai ;
Je reviendrai te conter notre bohème, je capturerai nos instants carpe diem.
Je coulerai les bateaux de Carthage, je traverserai le ciel de l’anathème ;
Je serai l’esclave éclairé de chacune de tes nuits, en ton lit, je te retiendrai.
À la paresse amoureuse de tes courbes souveraines, à nos ébats perdus dans l’Aube ;
A la promesse de ton visage et pour chacun de tes baisers, je te rendrai grâce.
Effleurement de ta subtile peau de satin, sur mes mains envoûtées, le pêcher et la trace ;
Est-il encore un paradis, où les goélands meurent, en ces deux mots qui t’agacent ?
L’instant d’amour, subtil et de velours, qui prolonge mes bras autour de ta taille ;
L’instant d’après, ton regard aux couleurs du ciel qui me mitraille et m’enchaîne.
Tu plongeras en moi comme l’aigle sur sa proie, dévorant mon cœur la fois prochaine ;
Un jour où l’autre, il n’y aura plus rien à voler, je m’envolerai vers le fruit de tes entrailles.
Tu dévoreras mon corps et mon esprit, comme le fruit mûr et comme l’ostie ;
Je voudrais que tu m’enfantes pour me ressusciter, jusqu’au phénix de notre romance.
Je voudrais que tu m’enlèves, vers cet ailleurs de bénédicité, Ô céleste résonance ;
Chimère, déni, rêves évanescents, passion de sang mêlé, je prie en notre eucharistie.
Cyril Rovery
Re: Pensées poétiques célèbres et pensées personnelles des Poètes de l'Auberge
Le coeur de la Lionne
Comprenant en ces temps redoutables, par l’emprise de ton regard anthropophage ;
Que je suis en danger de te voir t’éclipser vers un ailleurs déplorable.
Ce lieu où j’avais peur d’aller, ton palais de flammes et de fleurs adorables ;
Désormais inaccessible à ta morsure passionnelle et sauvage.
Et puis, sans jamais me résigner, je m’incline dans le néant de la séparation ;
Je contemple ce qui n’est plus et prie devant ton temple aux portes fermées.
À la serrure de ton âme, j’épuise mon cœur à une secrète déclaration ;
Et devant ton corps, plein de supplications, j’éprouve le culte de ma bien aimée.
Dans le soleil de ton sourire et sa voracité, j’attends encore le clair-obscur ;
J’espère toujours d’être brûlé par tes yeux de flammes dévastatrices.
Tout ce qui me tourmentait, aujourd’hui, je l’attends avec désinvolture ;
Face à la mort, l’irradiante beauté, ton éternité religieuse de cantatrice.
Voici la blessure ouverte de mon cœur, douce agonie sans jamais mourir ;
Le sang versé pour ta rose, être encore en osmose, l’esclave et ta chose.
Prisonnier d’une forteresse qui est l’enfer et mon paradis, mon tendre délire.
Métamorphose de toute ma vie, extrême amour jusqu’à l’apothéose.
Cyril Rovery
La Belle Poésie est très rare et intemporelle, régalez - vous les yeux Chères Passantes et Chers Passants de l'Auberge
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